Les Guerres de Napoléon
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 Garde impériale (Premier Empire)

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Jean-Martin Petit
major dans L'armée \chef bataillion de grenadiers à pied de la Vieille Garde
major dans L'armée  \chef  bataillion de grenadiers à pied de la Vieille Garde
Jean-Martin Petit


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MessageSujet: Garde impériale (Premier Empire)   Garde impériale (Premier Empire) Icon_minitimeSam 7 Sep - 0:00

Garde impériale (Premier Empire)
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Napoléon passant la garde en revue à la bataille d'Iéna le 14 octobre 1806.

La Garde impériale fut créée par Napoléon Bonaparte le 28 floréal an XII (18 mai 1804) à partir de l'ancienne Garde des consuls.

Mais alors que cette dernière n'était qu'une simple unité assurant la protection du gouvernement à l'intérieur, la Garde impériale devint un corps d'armée d'élite, d'un effectif double et entièrement dévoué à la personne de Napoléon.

La Garde impériale constitua la force sur laquelle Napoléon pouvait s'appuyer en toutes circonstances. Composée des plus valeureux soldats de l'armée, son effectif ne cessa d'augmenter. De 9 798 hommes en 1804, elle atteint celui d'une armée, 112 482 hommes en 1814, placée sous les ordres directs de l'Empereur. Elle est finalement divisée en Jeune, Moyenne et Vieille Garde, chacune possédant leurs unités de cavalerie (dont les chasseurs à cheval au célèbre uniforme vert), d'artillerie et d'infanterie, dont les célèbres grenadiers.
Sommaire
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* 1 Genèse
* 2 Mission
* 3 Formation et recrutement
* 4 Combats de la Garde
o 4.1 Campagne d’Autriche
o 4.2 Campagne de Prusse
o 4.3 Campagne d’Espagne
o 4.4 Campagne d’Autriche
o 4.5 Campagne de Russie
o 4.6 Campagne d’Allemagne
o 4.7 Campagne de France
o 4.8 Bataille de Waterloo
o 4.9 Le 1er Grenadiers de la Vieille Garde à la bataille de Waterloo
* 5 Épilogue
* 6 Voir aussi
* 7 Citations
* 8 Notes et références

Genèse[modifier | modifier le wikicode]

Ce corps servait à l'origine de garde particulière aux gouvernements de la période révolutionnaire (Garde du Directoire) puis aux Consuls (Garde Consulaire) et enfin à l'Empereur (Garde Impériale). Elle était à l'origine constituée de Grenadiers à pied, à cheval et de quelques unités d'artillerie. Suite à l'intervention de Lucien Bonaparte, elle se ralliera à Napoléon lors de son coup d'État du 18 Brumaire.

La Garde devant servir de modèle à l'armée, elle se transforma en unité combattante d'élite et devint la réserve ultime de l'armée. Elle est utilisée, en dernier ressort, pour donner le coup de grâce ou débloquer une situation périlleuse, à l'instar de la Garde prétorienne romaine.
Mission[modifier | modifier le wikicode]

La mission principale de la Garde était la protection de l'Empereur, mais rapidement la Garde est devenue une unité combattante. Réserve de l'armée, elle forme son épine dorsale. Servant de modèle à l'armée, elle doit être irréprochable. Passivement, elle encadre également les autres troupes, et renforce la cohésion au sein de toutes les unités par sa seule présence et son comportement. Elle est le ciment de la Grande Armée.

La Garde accompagne l'Empereur dans ses déplacements en campagne. Il n'est pas rare de la voir à marche forcée sur les traces de l'Empereur pour le rejoindre à tel ou tel bivouac prévu.

Quand Napoléon couchait au milieu de ses troupes, c'était invariablement au milieu de la Garde. La Garde possède un uniforme plus prestigieux et de meilleure coupe, ainsi qu'un armement qui lui est propre. La solde y est supérieure, la nourriture meilleure. Elle est prioritaire en ravitaillement pendant les campagnes. Et en temps de paix, elle a souvent le privilège de cantonner à Paris. Elle a son propre corps de musiciens. Au combat, la Garde porte la Grande Tenue (sauf à Waterloo).
Grenadier de la vieille garde par Édouard Detaille

La Garde comprend également des corps de cavalerie, dont les fameux Chasseurs à Cheval ainsi qu'une unité de Lanciers polonais, particulièrement fidèles à l'Empereur. Les Chasseurs à Cheval étaient les unités favorites de l'Empereur. Sachant ménager la chèvre et le chou, il dormait au milieu de la Garde à Pied mais portait très souvent l'uniforme vert de colonel des Chasseurs à cheval de la Garde. Citons aussi les Grenadiers à cheval, les Dragons de l'Impératrice, la gendarmerie d'élite, etc. Dans ces régiments montés l'on peut être de Vieille Garde, de Moyenne ou de Jeune Garde, les premiers régiments ou escadrons indiquant l'appartenance par ordre décroissant. La Garde possède également sa propre artillerie, à pied ou à cheval, célèbre pour ses pièces de 12, « les plus belles filles de l'Empereur ».

La Garde a compté dans ses rangs des régiments aussi hétéroclites que des mamelouks ou des éclaireurs tartares, des Gardes hollandais à l'uniforme blanc et une petite Garde attachée au Roi de Rome, fils de l'Empereur, futur Napoléon II qui sera l'Aiglon, au destin tragique. Il était d'ailleurs consigné que pour ces enfants le port de la moustache n'était pas obligatoire. Cette unité se battra avec courage dans les vignes de Montmartre en 1814, refusant de décrocher jusqu'à l'ultime instant, pendant que les vétérans réformés de la Garde, « les vieux de la Vieille » se battaient comme des lions autour des Invalides. Elle contient également des unités d'artillerie, redoutable et redoutée, de marins qui furent de presque toutes les campagnes en combattant à pied, remplaçant le plus souvent les artilleurs de la Garde tués au combat. La Garde a ses instructeurs et une administration qui lui est propre. Son service de santé est commandé par le célèbre chirurgien Dominique Larrey.

Pour l'anecdote, lorsqu'un soldat de la Vieille Garde part en retraite ou est réformé, il devient « un vieux de la Vieille », expression restée de nos jours. Napoléon est particulièrement bienveillant envers sa Vieille Garde, qui lui voue en retour une admiration sans bornes. L'Empereur, qui savait mener les hommes, utilisait fréquemment sur ces soldats des gestes symboliques qui galvanisaient ces troupes ; le fameux « tirage d'oreille », ou la remise de sa propre légion d'honneur, appelée « La croix », à un soldat particulièrement valeureux. Ainsi, le fin du fin était de recevoir de l'Empereur sa propre croix qu'il détachait de sa poitrine pour l'accrocher lui-même à l'uniforme du soldat courageux. Hors campagne, Napoléon se promenant dans les parcs avec l'Impératrice et son fils, confiait souvent ce dernier à un Vieux Grenadier ou Chasseur de service, qui le portait dans ses bras. C'était pour le vieux soldat la récompense suprême.

Ainsi, celui que l'on appellera ultérieurement l'Aiglon, le Roi de Rome, était pour eux aussi un objet de vénération. À la restauration de 1814, la Vieille Garde rebaptisée « Grenadiers de France » avait une fâcheuse tendance à tomber subitement aphone au moment de crier « Vive le Roi ». Ces fidèles de Napoléon, pour ne pas être punis, eurent recours au subterfuge suivant : ils criaient « Vive le Roi », puis quelques uns rajoutaient « de Rome », titre de l'Aiglon (il mourra en 1832).

Les vétérans de la Vieille Garde sont considérés comme les soldats les plus valeureux de l'histoire militaire française.
Formation et recrutement[modifier | modifier le wikicode]
Boucle de ceinture d'officier de la Garde

La Garde impériale est constituée au début de l'Empire par décret impérial du 10 Thermidor an XII (29 juillet 1804), la Garde consulaire devient la Garde impériale, créée officieusement dès le 19 mai. Elle comprendra deux régiments, un de grenadiers et un de chasseurs. Chacun de ses régiments était composé de trois bataillons ; deux bataillons de garde et un bataillon de vélites, et organisé comme suit :

Chaque bataillon de Garde est constitué de 8 compagnies comprenant chacune : 1 capitaine, 2 lieutenants en premier, 2 lieutenants en second, 1 sergent-major, 4 sergents, 1 fourrier, 8 caporaux, 2 sapeurs, 80 grenadiers ou chasseurs et 2 tambours.

Le bataillon de vélites est constitué de 5 compagnies comprenant chacune : 1 premier lieutenant, 1 second lieutenant, 1 sergent-major, 4 sergents, 1 fourrier, 8 caporaux, 172 vélites et 2 tambours. L'encadrement est assuré par des colonels et généraux en premier et en second. À sa tête un général d'armée ou un maréchal d'Empire.

Le vélite est un futur garde, il est destiné à être versé dans les effectifs des deux premiers bataillons si besoin est, et formera son encadrement (départ pour les vétérans de la Garde, pertes subies, mutations, promotions ou exclusions).

Une taille minimale est imposée, environ 1 m83 pour les grenadiers et 1 m73 pour les chasseurs (cela est valable aussi pour les unités de cavalerie).

Il fallait un minimum de 10 ans de service pour entrer au 1er régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale, et 8 pour le second, ainsi qu'avoir eu aux cours de combats un comportement irréprochable, être de bonne moralité et savoir lire et écrire. Bien que cette dernière consigne semble avoir été quelquefois oubliée, elle est néanmoins une condition d'entrée. Pour les officiers, deux ans sont ajoutés à chaque critère. La valeur de ces régiments provient ainsi des rigoureuses conditions de recrutement. Les soldats sont admis dans la Garde pour leurs qualités de soldat, non par qualité de naissance ou par népotisme.

La discipline au sein de ce corps est dure, mais humaine. Une sanction d'expulsion vers la ligne est définitive. Chaque garde obtient le grade supérieur dans la ligne. Un caporal de la Garde, par exemple, est caporal chef dans la ligne.

Les châtiments corporels y sont interdits, les gardes se vouvoient et s'appellent « Monsieur ». Le port de la moustache « en crosse de pistolet » est obligatoire, ainsi que celui des pattes ou favoris. La moustache est cependant rasée pendant les quatre mois d'hiver. Les sapeurs portent la barbe. La Vieille Garde porte les cheveux longs en deux tresses nouées sur la nuque et poudrées de blanc/gris, attachées avec un cordonnet frappé d'une grenade d'argent ou à l'Aigle. Les cheveux poudrés blancs virant au gris ont contribué à son appellation « Vieille » Garde. Chaque soldat de la Vieille Garde porte, à chaque oreille, un anneau d'or de la taille d'un écu.

Outre la Vieille Garde on trouve aussi la Moyenne Garde constituée en 1806 avec les vélites de la Garde et composée de fusiliers grenadiers et de fusiliers chasseurs, puis la Jeune Garde créée en 1808, composée de tirailleurs (futurs grenadiers) et de voltigeurs (futurs chasseurs), unités destinées à servir de pépinière à la Vieille Garde. La Moyenne Garde est plus exposée au combat que ses aînés. Quant à la Jeune Garde, elle y est engagée sans précautions particulières, et presque systématiquement ; ils formeront la future Vieille Garde et doivent donc être des combattants expérimentés. À Waterloo, la Moyenne Garde n'existe plus car elle est officiellement intégrée à la Vieille Garde. Néanmoins, ils sont toujours appelés Moyenne Garde par les autres troupes.

Tous les officiers de la Garde sont de Vieille Garde, les sous-officiers montent d'un cran dans la hiérarchie, un sous-officier de la Jeune Garde faisant partie de la Moyenne Garde, et ainsi de suite.

Notons que Napoléon veillait soigneusement à ce que rien ne soit écrit sur la Garde impériale. Même le journal militaire officiel ne publia jamais une seule ligne sur elle. Ainsi, l'ennemi pouvait difficilement en pénétrer la nature, ou en savoir la composition.

Période de la liste d'adresses (conseil d'administration) (1795–1799) :

* Année 1795 - 242 hommes.
* Année 1796 - 224 hommes.
* Année 1799 - 2 089 hommes.

Période du consulat (1799–1804) :

* Année 1800 - 4 178 hommes.
* Année 1802 - 7 266 hommes.
* Année 1804 - 9 798 hommes.

Période impériale (1804–1815) :

* Année 1805 - 12 187 hommes.
* Année 1807 - 15 361 hommes.
* Année 1808 - 15 392 hommes.
* Année 1809 - 31 203 hommes.
* Année 1810 - 32 150 hommes.
* Année 1811 - 51 960 hommes.
* Année 1812 - 56 169 hommes.
* Année 1813 - 92 472 hommes.
* Année 1814 - 112 482 hommes.
* Année 1815 - 25 870 hommes.

Combats de la Garde[modifier | modifier le wikicode]
Grenadier du 3e Régiment de Grenadiers-à-Pied de la Garde Imperiale

La Garde impériale, unité prestigieuse, sert de réserve dans les batailles : elle n’est engagée qu’au moment décisif, ou même mieux, ne combat pas. Ainsi, de nombreux bulletins de victoire se terminent par les mots « La Garde n’a pas donné ».
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